La permaculture au jardin

La permaculture au jardin

01/05/2020

La permaculture, c’est QUOI ?

 

La permaculture est basée sur l'observation de la nature, les savoirs traditionnels des anciens, et les découvertes scientifiques récentes.

Toutes ces informations ont été compilées et organisées pour créer une méthode simple, ayant pour objectif de replacer l'homme au sein d'un système durable pour notre planète.

La Permaculture concerne donc de nombreux domaines : l’habitat, les transports, l’agriculture, la santé.

 

6 principes essentiels pour un jardin en permaculture

1.    On respecte la nature du terrain et du sol

 

On prend le temps de comprendre et observer le milieu naturel car ce qui fonctionne dans un environnement ne réussira pas forcément ailleurs !

On évite de labourer le sol et on le recouvre de paille ou de feuilles mortes pour le protéger et le garder humide. Cela préserve aussi les vers de terre qui créent un engrais naturel et contribuent à aérer la terre.

On prend soin de l’humus, cette couche supérieure du sol issue de la décomposition des matières organiques naturellement présentes. Souple et aéré, l’humus retient l’eau et fournit aux plantes l’azote, le phosphore et les nutriments nécessaires à leur croissance.

2.    On organise l’espace

On choisit un petit jardin facile d’accès plutôt qu’un terrain plus étendu et éloigné, dont l’entretien demanderait plus d’énergie.

On commence avec un petit potager, proche de la maison, facile à entretenir.

On répartit les différentes cultures sur les zones adaptées, en prenant en compte les caractéristiques de chaque secteur (sol, vent, pluie, ensoleillement…).

On regroupe les plantes sur de petites surfaces pour optimiser l’utilisation du sol, de l’eau et de l’ensoleillement.

3.    On plante des espèces différentes sur la même parcelle, parce que…

C’est bon pour le sol

En permaculture, on ne sépare pas les différentes cultures mais on associe des espèces complémentaires. Les plantes vont venir enrichir la terre en partageant informations et nutriments par les racines.

Cela limite les maladies

La rotation des cultures d’une année sur l’autre est un moyen d’entretenir la terre et d’éviter de l’appauvrir. Alterner la culture d’espèces complémentaires, qui ne sont pas sensibles aux mêmes maladies et qui n’ont pas les mêmes besoins, permet de rompre le cycle de développement des parasites.

 

 

Chaque élément remplit plusieurs fonctions
Par exemple, une haie protège du vent, sert de refuge pour les insectes qui contribuent à la
pollinisation et préservent les plantations des nuisibles, et peut produire des baies comestibles.

 

 

4. On récupère et on recycle

On récupère l’eau de pluie pour l’arrosage et pour abreuver les oiseaux.
On tend vers le zéro déchet en recyclant au maximum les végétaux.
Ainsi, les feuilles mortes ont de multiples usages :
En tas, elles servent d’abri pour les insectes.
En paillage, elles protègent le sol et retiennent l’eau.
Transformées en compost ou en terreau, elles nourrissent la terre.

 


5. On change de regard sur les mauvaises herbes et les insectes !

On apprend à reconnaître l’utilité :

Des végétaux : l’ortie, comme le sureau ou l’orge, sont des réservoirs de nourriture et servent d’abri
hivernal pour les coccinelles.
Des petites bêtes couramment qualifiées d’indésirables.
Certaines, comme le perce-oreille ou le hérisson se nourrissent de pucerons, chenilles… et sont donc
une véritable alternative aux pesticides.
D’autres, comme la chrysope, se nourrissent de pollen ou de nectar, et participent ainsi à la
pollinisation.


6. On remplace les produits chimiques par des solutions naturelles

 Insecticides : on invite les « bons » insectes en installant des abris pour les accueillir et on

cultive des fleurs et des légumes qui éloignent les indésirables.

Fongicides : on limite les arrosages, on évite l’eau stagnante

 

 

 

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