Des insectes aux petits mammifères : les auxiliaires du jardin

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Quel est leur rôle ?

Un grand nombre de petits mammifères et insectes vivent autour de nous sans que nous sachions vraiment quel rôle ils jouent dans notre environnement !

Favoriser l’intégration de ce petit monde, parfois invisible à nos yeux, c’est créer un cadre de vie agréable, mais aussi, et surtout, préserver une biodiversité qui nous est chère.

Ces animaux auxiliaires assurent un rôle de pollinisateurs pour certains, de prédateurs d’insectes et de nuisibles pour d’autres !

A l’heure de l’urbanisation et de l’industrialisation, ils ont besoin de notre aide.

Tout au long de l’année, ils doivent se nourrir, s’abriter, se reproduire et fuir les dangers.

 

Insectes et mammifères, qui sont-ils ?

 

Le hérisson : veilleur de nuit par excellence, le hérisson est un régulateur efficace des espèces commençant à pulluler.

Il se nourrit notamment de limaces, d’escargots, d’insectes… et peut dévorer jusqu’à 100 chenilles en une seule nuit !

Son appétit vorace pour tous les nuisibles du potager place ce petit mammifère au rang de compagnon idéal du jardinier !

 

Le hérisson dort beaucoup en été et hiberne en hiver dans un abri qu’il aménage à l’aide de végétaux.

Pour l’aider, vous pouvez installer au sol un abri spécifique pour hérisson, dans un endroit sec, abrité et au calme.

Vous pouvez aussi déposer dans une coupelle, à distance de l’abri, un mélange spécifique riche en protéines et lipides ainsi qu’une coupelle d’eau fraiche.

 

 

L’écureuil : au printemps et en été, il passe la majeure partie de son temps à

la recherche de nourriture : insectes, fruits, graines, noix et noisettes.

Il se délecte également de baies, de bourgeons et de fruits.

En automne et en hiver, il n’hiberne pas mais restreint son activité à quelques heures le matin.

Bien qu’à l’aise sur la terre ferme, l’écureuil mène une vie essentiellement arboricole.

Vous pouvez lui installer un abri spécifique dans un arbre perché entre 3 et 5 m de hauteur.

 

Pour l’aider à affronter l’hiver, vous pouvez également déposer dans une mangeoire, en complément de ce qu’il trouvera dans la nature, un mélange spécifique composé d’arachides, de noisettes et de fruits secs.

 

 

La chauve-souris : petit mammifère qui mesure entre 3.5 et 10 cm. On compte près de 34 espèces en France, toutes protégées, dont la plus commune est la Pipistrelle. Elles sont actives de mars à octobre, le reste du temps étant consacré à l’hibernation.  Leur emploi du temps est bien organisé, elles chassent la nuit et dorment la journée.

Depuis plusieurs années, elle est victime de l’urbanisation massive, de l’agriculture intensive et de la raréfaction de ses proies. Lui proposer un abri, c’est participer activement à sa protection.


Amie du jardinier, son appétit pour les insectes ravageurs fera d’elle une véritable alliée au jardin.

Vous pouvez récupérer le « guano » qui est l’excrément de la chauve-souris afin de l’utiliser comme engrais au jardin. C’est un excellent fertilisant car il est riche en azote.  Vous pouvez ainsi utiliser une bâche pour récupérer ce précieux engrais.

 

Caillard dit stop aux idées reçues !


• La chauve-souris ne prolifère pas, elle n’a qu’un seul petit par an.
• Elle ne se nourrit pas de sang, elle est essentiellement insectivore en France.
• Ce n’est pas un rongeur, donc pas de risques de dégâts pour la maison.
• Elle ne présente pas de risque sanitaire dangereux pour l’homme.
• La chauve-souris ne s’agrippe pas dans les cheveux, elle détecte les formes avec une grande précision.

Les petits insectes pollinisateurs

Abeille, papillon, syrphe, coccinelle… ces êtres, petits par la taille, sont d’une très grande utilité dans le cycle de reproduction des plantes. Sans eux, la pollinisation de nombreux fruits, plantes ou fleurs ne pourrait avoir lieu, et nous n’aurions plus rien à manger !

 

L’agriculture intensive et l’utilisation de produits chimiques entrainent le déclin de certaines espèces.

Il est donc essentiel de protéger ce microcosme animal qui peuple nos jardins.

 

Certains d’entre eux, comme la coccinelle, la chrysope, le perce-oreille ou le syrphe sont également de grands

mangeurs de pucerons et/ou de petites chenilles. Ils deviennent alors une véritable alternative à l’emploi de pesticides au jardin.

 

 

Pour favoriser leur venue dans votre jardin et les inviter à y prendre leurs quartiers, vous pouvez installer des petits abris, des chalets ou des hôtels multi-insectes, en veillant à respecter quelques règles de bon usage :

 

               Installez votre abri avant l'hiver, afin que les insectes auxiliaires y pondent leurs œufs et que les larves passent l'hiver au chaud.

               Optez pour un endroit calme et reculé du jardin, de préférence au milieu d’un massif d’arbustes et abrité des intempéries.

               Orientez l’abri ou l’hôtel vers le sud/sud-est en le surélevant légèrement pour le protéger de l’humidité.